Une campagne du
L’APPEL
L’avion est le moyen de transport le plus polluant.
Son impact sur le climat a doublé en 20 ans et pourrait tripler d’ici 2050.
Pourtant, le secteur aérien ne contribue presque pas à la lutte contre le changement climatique. L’avion bénéficie même d’un traitement de faveur par rapport à d’autres modes de transports, en étant exonéré de nombreuses taxes sur le kérosène.
NOUS DEMANDONS UN PRIX SUR LA POLLUTION DES AVIONS !
Attachez votre ceinture,
on passe aux choses sérieuses...
L’avion est le moyen de transport le plus polluant : il émet trois fois plus de gaz à effet de serre que la voiture. L’impact de l’aviation sur le climat a doublé en vingt ans. C’est aussi une des sources de pollution qui connaît la plus forte augmentation. Si rien n’est fait, le trafic aérien pourrait plus que tripler d’ici 2030. Les améliorations technologiques et les gains d’efficacité ne suffiront pas à compenser la croissance du secteur.
Avec l'avion, consommez plus pour polluer plus !
Les émissions liées au trafic aérien échappent aux règlementations internationales sur la lutte contre le changement climatique. Elles n’ont pas été intégrées au protocole de Kyoto (1997). Sous l’organisation des Nations unies dédiée à l’aviation civile, les pays ne sont jamais parvenus à un accord mondial pour réguler les émissions du secteur aérien. L’Union européenne a pris les devants en 2012. Mais confrontée à une levée de boucliers sans précédent, elle a dû renoncer à appliquer une partie de sa loi. Il est impossible de lutter contre le changement climatique sans s’attaquer à la pollution des avions.
En public, l’industrie aérienne affirme qu’elle veut faire des efforts et réduire son impact sur le climat. Mais en coulisse, elle s’oppose à toute législation visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre des avions.
Pour obtenir des règlementations flexibles, elle parle directement dans l’oreille du Président de la République. Le plus absurde, c’est que l’industrie aéronautique européenne profite d’un renforcement des obligations en matière de lutte contre le changement climatique.
En septembre 2013, les pays doivent prendre des mesures pour que l’aviation internationale réduise ses émissions de gaz à effet de serre avant 2020. Ils doivent adopter un instrument fixant un prix sur la pollution des avions au niveau mondial.
En France, le kérosène est le seul carburant qui échappe à toute taxe. Cela crée une inégalité avec les autres modes de transports moins polluants et bénéficie avant tout aux classes aisées, qui constituent l’essentiel des passagers réguliers en avion. Ce traitement de faveur injustifié n’est rien d’autre qu’un droit à polluer.
Avancer vers une tarification mondiale des émissions de l’aviation en septembre à l’OACI
Préserver l’inclusion de tous les vols décollant et atterrissant sur le sol européen au mécanisme de quotas carbone
Supprimer dès 2014 l’exonération de taxe énergétique sur le kérosène, qui représente un coût pour l’Etat de 550 millions d’euros par an pour les vols intérieurs